Retour sur un atelier que je mène dans un centre social à Lyon.
Première séance
Pour la première séance qui a permis à chacun et chacune de se présenter, j’ai choisi une animation participative afin de mieux sonder les besoins des personnes. La médiation est un outil puissant qui permet de démystifier les idées reçues, et avec le numérique, nous sommes servis ! L’idée était de donner aux participants des post-it pour qu’ils les placent sur un repère. Sur chaque post-it devait figurer une idée, une envie, un problème. Le repère, sur un tableau blanc était orthonormé suivant deux axes : la fréquence et la difficulté.
Quelques enseignements
Cette première séance m’a permis de discuter avec les personnes, de leurs difficultés, de leurs envies, de leurs peurs aussi. L’outil informatique étant vu comme un « monde à part avec son langage », j’ai préféré une approche plus théorique au début.
Deux groupes sont formés : un groupe avancé, et un groupe débutant.
Débutants dans le langage informatique…
Nous discutons ! Beaucoup de sujets viennent sur la sécurité, sur le langage, sur l’histoire même de l’informatique. Leur soif de savoir est importante, et je m’atèle à développer leur appétence pour l’outil et la culture numérique. En fin de cycle (6 séances), je leur distribue un petit fascicule de 6 pages récapitulant les thématiques abordées en approfondissant un peu plus. L’histoire d’Augusta Lovelace est souvent une histoire marquante.
Avancé et entre-aide !
Ce groupe est plutôt constitué de personnes ayant déjà une pratique de l’outils. Ils viennent avec leurs ordinateurs et leurs questions. Nous traitons de sujets avec des thématiques précises : sécurité, bureautique, gestion des photos, mot de passe… C’est un groupe d’entre-aide qui s’anime. Chacun et chacune avançant à son rythme, je suis le garant que tout le monde s’y retrouve et avance ensemble.